Conditionnement

Du temps d’Ariel, les bouteilles étaient disposées manuellement dans des caisses en bois (avec croisillons) de 12 unités. Les caisses étaient fabriquées par la menuiserie Batteux de Villeneuve-sur-Bellot (reprise par la suite par Jean Wagner), marquées au fer rouge de façon indélébile « Ariel Mignard Bellot » puis « Cidreries Mignard Bellot Rouen » à partir de 1965, date de rachat de la cidrerie Blaiset.

Dans les années 70, les caisses en bois ont été remplacées par des caisses en plastique, notamment les CFP (Caisse France Plastique) qui sont encore utilisées aujourd’hui. Pour les petits contenants la cidrerie a fait fabriquer des caisses spéciales de 24 bouteilles (Elit, Sinalco, Jacques de Toy).

Lorsque la cidrerie a commercialisé ses produits en verre perdu, les bouteilles étaient conditionnées en cartons de 12 bouteilles (champenoises ou litres) souvent imprimés, et en cartons de 24 bouteilles pour les petits contenants. Ces emballages étaient mis sur palettes (le plus souvent de 80 x 120cm), d’abord manuellement puis en palettisation automatique à partir des années 80. Les palettes pouvaient être filmées (un ruban plastique entourait l’ensemble pour protéger les cartons et éviter qu’ils ne se détachent de la palette).

A l’exportation, les palettes filmées étaient chargées soit sur camion (Angleterre, Allemagne, Pays Bas…), soit dans des containers pour l’expédition par bateau (Etats-Unis, Canada, Moyen Orient, Extrème Orient ). A noter que chaque container contenait environ 1.000 cartons de 12 bouteilles.

Pour la mise en rayon dans les magasins, la cidrerie utilisait des box palettes (le remplissage se faisait manuellement).

Pour les promotions, les bouteilles pouvaient être regroupées en lots (tripack de 3 champenoises) par une machine automatique située en sortie de chaîne et spécialement conçue pour la cidrerie. Les petits contenant étaient eux confectionnés avec une machine semi-automatique ou manuelle située dans l’atelier dirigé par Jeannine Laplaige, situé près du garage.

Commentaire de Serge Mignard.

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