Pasteurisation

La pasteurisation permet notamment au cidre doux de se conserver plusieurs semaines (voire plusieurs mois) tout en conservant ses qualités organoleptiques.

Au temps d’Ariel, dans les années 50, les bouteilles sont placées à la main dans des récipients parallélépipédiques d’une contenance de 3 à 400 litres dans lesquels de la vapeur vive (produite par une petite chaudière à charbon) chauffait l’eau à 70/75°C. L’opération devait être très progressive afin éviter l’éclatement des bouteilles à cause d’un choc thermique, ce qui arrivait fréquemment compte tenu de l’élévation de la pression (plus un liquide gazéifié monte en température, plus la pression augmente et peut atteindre 6 à 8kg par cm2 et même davantage si le récipient est secoué). Le rendement ne dépassait pas 500 bouteilles / heure.

Dans les années 1960, un chef d’atelier astucieux, Mr Barrois, imagine et construit un pasteurisateur qui améliore le rendement de la chaîne d’embouteillage. Son pasteurisateur consistait en un tunnel d’environ 12 mètres de long et 1m50 de large. Sur des rails en fer rond, des wagonnets portaient plusieurs rangées de bouteille et avançaient en continu, très lentement sous une pluie d’eau chaude qui circulait en circuit fermé car reprise par pompe dans un bac situé au fond du wagonnet, et envoyée au-dessus des bouteilles par une plaque perforée. La température était de 45/50°C au début de l’avancement des wagonnets puis 70 / 75 °C pour éviter un choc thermique trop violent qui aurait pu faire éclater les bouteilles. Le pasteurisateur contenait environ 1.500 bouteilles, et chaque bouteille restait environ une heure à l’intérieur. Bien entendu le chargement et le déchargement se faisaient toujours manuellement.

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Commentaire de Serge Mignard.

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