Réseau d’entreprises

Une entreprise comme la nôtre est confrontée comme les autres aux problèmes ou aux difficultés locales. Il faut donc établir des liens et favoriser les rencontres entre dirigeants. C’est pourquoi j’ai rejoint la Chambre de Commerce et d’Industrie de Meaux (dont je fus de longues années membre titulaire), échangé dans des clubs comme le Rotary et adhéré au SNPMI (Syndicat National de la Petite et Moyenne Industrie, en compagnie de Pierre Coudron (dirigeant de la fromagerie du Petit Morin à Coton) et Jacques Roulet (industriel de Grez sur Loin).

En tant que Vice-Président National et Président départemental, j’ai eu l’honneur d’organiser des dîners-débats avec les plus hautes personnalités politiques du département, comme Etienne Dailly (sénateur et président du Conseil Général) ou Alain Peyrefitte (député maire de Provins et ancien Ministre du Général de Gaulle à l’occasion de la sortie de son livre « Le Mal Français ». Pour l’anecdote, Alain Peyrefitte avait décliné un dîner à l’Elysée, ce qui avait fait l’objet d’un article de Philippe Bouvard dans France Soir (Bouvard est natif à Coulommiers !).

Sur un plan local j’ai créé le CIRC (Cercle des Industriels de la Région de Coulommiers) et nous nous réunissions régulièrement à l’auberge Saint Eloi de Doue). Au cours de ces diverses rencontres, nous abordions et commentions tout ce qui concernait les entreprises au plan national et les actions quelquefois musclées du SNPMI (feu à la Bourse, arrêt des trains du matin au départ de Paris en tirant le signal d’alarme, action contre EDF…).

Mais l’essentiel était la vie quotidienne de nos entreprises. Ainsi le fait de mieux nous connaître a permis, pendant la campagne de pommes qui nécessitait l’embauche de saisonniers, de pouvoir engager du personnel de la SOVIS (Jouarre) à une période creuse pour elle, ce qui lui a évité des licenciements. Par ailleurs, les transports étant souvent gênés l’hiver par les barrières de dégel, nous avons constitué avec nos petits camions un stock de sécurité à l’usine Villeroy et Boch de la Ferté Gaucher à partir de laquelle il était plus facile de circuler. La solidarité avec les entreprises du territoire n’était pas un vain mot et a eu des effets concrets pour chacun.

Commentaire de Serge Mignard.

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